8.8.2012
J'ai acheté une veste à Neuchâtel dont l'étiquette d'entretien précisait qu'elle pouvait être nettoyée chimiquement (symbole P). Or, après passage au pressing, la doublure, recouverte d'une sorte de pellicule en plastique, a "pelé", comme la peau après un coup de soleil. J'ai réclamé auprès du magasin, qui n'a rien voulu savoir et a dit que le pressing était fautif. Qu'en est-il?
Tout dépend si la veste est encore sous garantie. Si c’est le cas, il faut faire valoir ses droits en garantie des défauts auprès du vendeur avec, en main, une attestation du pressing signifiant que l’étiquetage est faux, et qu’il y a donc un défaut, ou que la qualité promise est absente. En revanche, si la veste n’est plus sous garantie, le vendeur n’est légalement plus tenu de rendre des comptes. Il est néanmoins recommandé de tenter sa chance auprès du fabricant, mais c’est sans garantie!
Le pressing pourrait se voir reprocher un manque de diligence si, avec un minimum d’attention, il devait reconnaître que l’étiquetage était erroné. En effet, comme il s’agit d’un contrat d’entreprise, le pressing doit informer le client s’il estime que l’ouvrage n’est pas possible ou risqué. En cas de désaccord, le client peut faire appel à l’organe paritaire pour la liquidation des litiges (PSE), qui règle ce type de situations.


