Article : Fitness

Silhouette et sueurs froides

25.11.2014, Elisabeth Kim / Le fitness est en plein boom en Suisse, avec quelques maladies de croissance. Shutterstock / Pavel L Photo and Video (photo d'illustration)

La chaîne, confrontée à des «changements managériaux», fait l’objet de plaintes quant à l’hygiène et la sécurité des installations.



Un Helvète sur six se rend régulièrement dans une salle de fitness. Et la tendance n’est pas près de faiblir. Parmi les acteurs romands de poids, Silhouette: vingt clubs en Suisse, dont dix à Genève et quatre dans le canton de Vaud. Son site internet vante «des locaux accueillants et rénovés». Il faut dire que la chaîne a investi 12 millions de francs ces deux dernières années, suite au rachat du groupe en 2011. «Nous avons acquis du matériel haut de gamme et rénové toutes les salles existantes», affirmait Sokol Ekmekciu, son patron, dans un récent article publié par largeur.com.

Un avis que ne partage pas Baptiste Langenstein. Membre depuis 2008, à Genève, principalement du centre de Maunoir et aussi, plus occasionnellement, de ceux de Thônex et des Acacias, le trentenaire dénonce une nette détérioration, tant au niveau de la sécurité des installations que de l’hygiène des lieux. Après plusieurs remarques aux collaborateurs, il envoie fin août un courrier à la direction de Silhouette, signé par 28 autres membres, détaillant les nombreux problèmes – vis dévissées, mousquetons cassés ou manquants, bordures de tapis noires et pas nettoyées… –, photos à l’appui. «Une personne s’est blessée le nez durant un exercice, lorsqu’un mousqueton s’est brisé sur une machine», s’indigne le comptable féru de sport, qui a envoyé trois courriers recommandés à la chaîne.

Ce témoignage concernant Silhouette n’est pas le seul à être parvenu aux oreilles de la FRC. Et, à chaque fois, les plaintes font état de problèmes d’hygiène, de sécurité ou de matériel qui ne fonctionne pas, tel un jacuzzi, à Lausanne, depuis plusieurs semaines.

Interrogée, Julie Hirth, responsable de la communication, nous confie début novembre que le groupe a connu des «changements managériaux». «Nous avons contacté ce membre car nous prenons ses réclamations au sérieux. Ainsi, la majorité des points soulevés sont réglés ou en passe de l’être», explique-t-elle. Pour l’heure, Baptiste Langenstein, satisfait d’avoir été enfin entendu, se laisse un délai de réflexion avant de décider s’il veut résilier ou non son abonnement.

Que dit la loi ?

Juridiquement, rien n’est spécifié dans la loi à propos des fitness. Ce domaine peut toutefois s’apparenter au droit du bail, avec la possibilité, théoriquement, de demander une réduction de prix pour les désagréments occasionnés, comme c’est le cas pour les appartements, note Valérie Muster, responsable de la Permanence Conseil de la FRC. Dans le cas où un membre veut quitter le club, notamment parce que la société ne réagit pas aux requêtes et ne prend aucune mesure pour réparer les dommages qui empêchent d’user adéquatement des installations, il s’agit de prendre des photos pour attester les faits et d’envoyer une lettre de résiliation pour justes motifs. Enfin, si le fitness n’accepte toujours pas, il faut recourir au juge civil de première instance.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)