19.8.2019, Robin Eymann
Les votes des parlementaires fédéraux ont été analysés individuellement sur 40 objets. Un classement qui démontre que tous les partis ne sont pas pro-consommateurs.
Le 20 octobre, on saura quels nouveaux députés les citoyens auront élu pour siéger sous la Coupole. L’occasion d’analyser, alors que la campagne électorale démarre, comment les actuels parlementaires à Berne ont défendu les intérêts des consommateurs durant cette législature. L’Alliance des organisations des consommateurs – FRC pour les Romands, SKS pour les Alémaniques et ACSI pour le Tessin – a sélectionné 40 objets sur lesquels les conseillers nationaux ont voté. Contrairement au précédent classement de 2015, aucun parlementaire n’a été pleinement pro-consommateurs. Trois objets liés aux infrastructures (électricité et accès au réseau Swisscom) ont eu une influence. Certaines absences et abstentions ont également fait baisser la moyenne de quelques parlementaires.
Le classement des Romands
Les 48 parlementaires romands ont été classés individuellement, du meilleur au pire score. Les élus qui comptent 80% et plus de votes pro-consommateurs entrent dans la catégorie des ardents défenseurs. Suit le coprésident de l’Intergroupe (68%), considéré comme bon défenseur. Ceux qui ont obtenu un score supérieur à 33% auraient pu mieux faire. En deçà, les députés ont été mis sur la touche.

Partis très contrastés
Considérant les partis, les socialistes et les Verts se situent dans un mouchoir de poche, avec respectivement 86,4% et 86,1% de votes favorables. Avec un score global de 24,8% au sein du PLR, on note toutefois des différences importantes selon les personnalités. Ainsi, l’écart entre Isabelle Moret (VD) et ses colistiers Laurent Wehrli (VD), Hugues Hiltpold (GE) et Philippe Bauer (NE) est important, l’élue vaudoise votant nettement moins en défaveur du consommateur. L’UDC ferme la marche avec seulement 21,6% d’intentions favorables.



