8.10.2019
Peut-on concilier efficacité, facilité, santé et écologie? Oui. Résultats du sondage de la FRC.
Près de 460 personnes ont fait part de leurs habitudes de nettoyage. Concoctées par la Commission Energie-Environnement de la FRC, les questions avaient pour but de pouvoir renseigner tout un chacun sur la meilleure manière de nettoyer, tout comme de prévoir des actions concrètes en lien avec cette thématique.
Nos sondés sont principalement des femmes, membres de la FRC, déjà sensibles à la santé et à l’environnement. Pratiquement aucun n’utilise plus de quatre produits, et la plupart ne nettoient que les zones considérées comme sales. En revanche, seuls 17% utilisent le trio de produits naturels recommandé. Une contradiction sachant que la plupart des répondants les estiment (à raison) inoffensifs – ce n’est pas le cas des produits classiques du commerce – et que 80% accordent une place prépondérante à la protection de la santé et de l’environnement dans le choix des articles.
Comment l’expliquer? Les 20% des personnes utilisant des produits classiques citent l’habitude, le prix, la difficulté à savoir quels produits écologiques choisir et finalement leur moindre efficacité. En outre, beaucoup préfèrent utiliser du produit plutôt que des chiffons et de l’eau, pour tout ou partie des surfaces. Les raisons en sont à nouveau l’habitude, mais aussi l’efficacité et la pénibilité du ménage, ainsi que le souci de désinfecter certaines surfaces.
Reste qu’entre 30 et 40% des répondants seraient prêts à changer leurs habitudes, soit en passant au trio de produits naturels, soit en optant pour le duo eau/chiffon partout où c’est possible. A l’inverse, s’il est un produit auquel les participants ne sont pas prêts à renoncer, c’est le produit WC. Le pouvoir désinfectant du vinaigre semble méconnu.
Enfin, la composition, très importante pour 68% des sondés. D’ailleurs, 80% estiment que l’étiquette devrait obligatoirement mentionner la biodégradabilité du produit, 76% la déclaration systématique de perturbateurs endocriniens reconnus et 67% la liste complète des ingrédients. Pourtant, très peu d’éléments sont obligatoires. Voilà qui permettra de soutenir les prochaines actions de la FRC à Berne ou auprès des fabricants.



