21.1.2014, Anne Onidi / Une bonne préparation permet de mettre le maximum de chances de son côté pour vaincre le tabac. Source: Shutterstock ljupco Smokovski
Un tiers des fumeurs suisses prévoit de se défaire prochainement de cette addiction. Conseils et astuces pour que ces bonnes résolutions ne partent pas en fumée.
Plus d’un quart des Suisses de 15 ans et plus consomment quotidiennement des cigarettes. Un chiffre qui varie peu au fil des années, explique l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Mais ce qui change, c’est le pourcentage de fumeurs souhaitant prochainement arrêter.
Ils sont en effet de plus en plus nombreux ces fumeurs, quotidiens ou occasionnels, qui souhaitent dire adieu à la clope. Et encore plus nombreux en début d’année, quand les bonnes résolutions, comme la neige, sont encore bien fraîches!
Premier pas: s’informer des bénéfices
Pour préparer le grand saut, il faut avant tout définir une bonne stratégie. S’informer des bienfaits pour la santé est déjà un excellent début. L’OFSP indique d’ailleurs que les premiers effets positifs se manifestent après 48 heures d’abstinence déjà!
Arrêter de fumer permet de rêver à un avenir plus lumineux. Ceux qui stopperont avant d’avoir atteint l’âge de 34 ans bénéficieront d’une espérance de vie identique à celle d’une personne qui n’a jamais touché à la cigarette. Et ceux qui auront raté le coche peuvent encore se réjouir: en divorçant du tabac jusqu’à 54 ans, ils jouissent d’une espérance de vie supérieure d’environ 6 ans à celle qu’ils auraient eue s’ils avaient maintenu cette liaison dangereuse.
Deuxième pas: fortifier son mental
Nos confrères allemands de Stiftung Warentest recommandent quant à eux d’anticiper les tentations de rechute. Pour ce faire, expliquent-ils, il faut observer ses propres comportements vis-à-vis de la cigarette et en prendre note. A quels moments le besoin de fumer se fait-il ressentir? Et combien de cigarettes sont-elles grillées? Une fois la situation clarifiée, il faut trouver des solutions de remplacement pour se réconforter en cas de besoin. Par ailleurs, la pratique d’un sport aide à se sentir mieux dans sa tête et dans son corps. Autre mesure anti-rechute: s’offrir des cadeaux ou financer un projet personnel avec l’argent économisé. Tout effort mérite une récompense! Le fumeur suisse moyen consomme 13,4 cigarettes par jour, soit près de 20 paquets par mois, ce qui constitue une dépense de 160 francs mensuels et 2000 francs annuels.
Troisième pas: faire appel à des aides
Les compléments nicotinés (chewing-gums, tablettes, inhalateurs, patchs, sprays nasaux) peuvent apporter un soutien. Quant aux médicaments qui coupent l’envie de fumer (Zyban, Champix), des études montrent qu’ils sont efficaces. Mais face aux effets secondaires importants qu’ils provoquent, la prudence et la réflexion s’imposent. En discuter avec son médecin pour définir les éventuels besoins.
Le site stop-tabac.ch, conçu par l’Université de Genève, offre d’autres pistes pour se faire accompagner dans l’arrêt, parfois douloureux, du tabac. Il propose également une application pour iPhone faisant office de coach personnalisé. Ne reste donc plus qu’à se lancer…



