2.10.2017
La Commission européenne a affiné sa définition des perturbateurs endocriniens. Mais elle reste toujours peu favorable à la santé du consommateur.
Au lieu de créer un système permettant d’intervenir sur des substances «avérées», «présumées» et «suspectées», à la manière des substances cancérogènes, le texte reconnaît uniquement les deux premiers échelons. Or les perturbateurs endocriniens ne peuvent pas être jugés avec des outils de toxicologie classique, car ils affectent l’équilibre hormonal même en dosage infime ou par effet cocktail (cumul de substances). Le niveau de preuve exigé avant le retrait d’un pesticide perturbateur est donc trop élevé.


