Article : Point fort

Argentique: la vraie valeur des photographies d’antan

13.10.2020, Aude Haenni

Grâce à un guide de conservation des images, on ne jette plus ni album de ses ancêtres ni vieilles diapositives.



Alors que l’on dégaine à tout-va les smartphones pour immortaliser notre quotidien, négatifs, diapositives et tirages argentiques n’ont pas pour autant disparu du langage photographique. Il est par contre réaliste de dire que l’analogique tend à être oublié par une majorité de la population, comme le souligne Luc Debraine, directeur du Musée suisse de l’appareil photographique, à Vevey (VD). «Si l’on n’en prend pas soin, on risque de perdre un pan de mémoire. Et il est vrai que de nombreuses personnes, ne sachant que faire de ce matériel, s’en débarrassent. Partir à la benne, c’est l’expression qui nous panique!»

Le test des albums photos numériques

Face à ce constat de méconnaissance et de disparition, l’association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse Memoriav, créée à Berne en 1995, s’est décidée à offrir une information destinée à tout un chacun afin que ces objets soient préservés et archivés au mieux, en sortant un guide, disponible en ligne en novembre. «Il existe des conseils épars sur internet. Il manquait un guide grand public, qui regroupe les gestes simples à adopter pour continuer à faire vivre son propre patrimoine», indique Joëlle Borgatta, responsable de la photographie au sein de Memoriav.

Ces images vernaculaires, sans valeur commerciale pour la plupart, s’inscrivent effectivement dans une histoire. «Si elles n’intéressent pas les enfants, peut-être que les petits-enfants y verront un intérêt. Ou un voisin passionné par l’habitat des années 1970, par exemple!», illustre Luc Debraine. Voire même les communes, dont l’intérêt pour les archives est fortement marqué en Suisse romande. Aussi, pour ne pas faire face à l’irréparable, suivez le guide, entre manipulation et rangement.

Gestes à connaître

Nombreux sont ceux qui stockent ce matériel dans une cave ou au galetas. Erreur! «La pièce ne doit surtout pas être humide. Les variations de température altèrent les photos. Pour conditionner au mieux les images, on les dispose dans des pochettes ou dans une feuille de papier neutre pliée. Le tout dans des boîtes à archives», relate Joëlle Borgatta. Quant aux légendes, elles s’écrivent au crayon et non pas au stylo, si possible sur l’enveloppe. A l’image d’un objet d’art, photographies, diapositives et négatifs se manipulent avec soin, en portant des gants, en utilisant un pinceau à poil doux ou une poire soufflante pour enlever les petites poussières.

Si l’envie vous titille de réaliser un album photos, ce dernier s’achète en connaissance de cause. «Les matériaux de base, notamment les papiers, ne se valent pas tous, d’où des variations de prix parfois importantes.» A l’intérieur, pas de colle ou de scotch, mais des adhésifs ad hoc ou des photos corners non acides en polyester. Et, fait étonnant, l’album se range à plat, et non pas verticalement, les pages pouvant, au fil des années, gondoler.

Aux bons soins d’un professionnel

Notons encore que les anciens tirages, les négatifs et les diapositives ne sont pas à l’abri du temps. S’il est possible de numériser soi-même les images et de les retoucher – pour autant que l’on s’y connaisse –, les spécialistes seront le plus à même de mener cette tâche à bien. «La numérisation est une chance de sauvegarde face à des processus irréversibles», fait remarquer Luc Debraine. Numérique ou argentique, le directeur conseille de faire tirer les images qui comptent par un professionnel. L’impression durera des centaines d’années. La technologie digitale, elle, n’offre pas cette garantie…

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)