29.4.2014
«Je viens de recevoir une facture salée du garage suite à des réparations. Comment puis-je me prémunir contre pareille déconvenue?»
Faute d’accord préalable sur le prix ou en cas d’évaluation approximative, le montant de la facture dépend des frais engagés par le garage, un chiffre qu’une personne qui n’est pas du métier a bien du mal à estimer. Aussi – et parce que les tarifs-horaires varient fortement d’un garage à l’autre –, convenez, en fonction des possibilités, soit d’un prix forfaitaire, soit d’un prix plafond. L’idéal étant de consigner l’accord par écrit.
Le forfait n’est pas tributaire des frais réels du garage. Vous devez vous acquitter du prix convenu, même si les travaux nécessaires sont moins importants que prévu. A l’inverse, un prix plafond correspond à un prix maximal. A vous de choisir entre ces deux modes de facturation.
Vous avez toutefois intérêt à demander un devis fournissant une estimation des coûts. En effet, le montant y figurant ne peut en principe pas être dépassé de plus de 10%. Si la facture est plus élevée, la règle consiste à ne payer que la moitié du supplément – à condition que le garage n’ait pas sous-évalué son devis de manière intentionnelle ou par négligence. Si, au cours des réparations, d’autres travaux sont nécessaires, convenez avec le garagiste au préalable de vous en aviser par téléphone, et de les effectuer uniquement avec votre autorisation expresse. Enfin, sollicitez plusieurs offres, notamment en cas de travaux importants – les différences entre enseignes pouvant être étonnamment élevées.
Dominique Charmillot, avocat aux assurances du TCS
