25.3.2014
«En 2012, j’ai acheté un bon sur le site DeinDeal pour piloter une voiture de course sur circuit. Or, après avoir tenté en vain de réserver une date, plusieurs fois repoussée, je dois me rendre à l’évidence: la société qui fournit la prestation a fait faillite. Puis-je me retourner contre la plateforme internet?»
Le fait qu’une entreprise mette la clé sous le paillasson est souvent fatal pour l’acheteur, qui perd quasi toute chance de récupérer l’argent déboursé. Son seul espoir est de produire sa créance dans la masse en faillite dans un délai de trente jours dès le prononcé de faillite et d’espérer que les liquidités restantes soient suffisantes. Ce qui est plutôt rare comme scénario.
DeinDeal, qui est une plateforme mettant en lien vendeur et acheteur, n’est donc qu’un intermédiaire et n’est, de ce fait, pas légalement tenue d’intervenir. Toutefois, face à de trop nombreux cas de faillites, et pour éviter que son image ne se détériore, le site a dû et su réagir car, depuis 2013, ses conditions contractuelles prévoient que si le partenaire de prestations de services ferme boutique, l’acheteur se verra entièrement rembourser le montant de son achat.
Il suffit en effet à DeinDeal de ne verser au vendeur le montant payé par l’acheteur que lorsque la prestation a été effectivement offerte. Malheureusement pour notre lecteur, comme le bon a été acheté en 2012 et que l’argent a déjà été versé au vendeur, la plateforme internet n’est entrée en matière qu’à concurrence de 20% du prix payé en guise de dédommagement.


