5.2.2013
«Coop a fait paraître dans la presse écrite une promotion pour du champagne à 3 fr. 80 du 27 au 31 décembre 2012. Or je l’ai payé 14 fr. 50! J’ai demandé qu’on me rembourse la différence. Le service client m’a répondu que l’erreur était manifeste et qu’on ne pouvait pas vendre ce produit à ce prix. Est-ce vrai?»
D’après la loi, la publicité n’équivaut pas à une offre ferme. Aussi, s’il y a eu erreur manifeste, le commerçant peut refuser de vendre la marchandise au prix faussement indiqué et facturer le prix juste. Le consommateur a alors le choix, au moment de la conclusion du contrat, en l’occurrence en passant à la caisse, de renoncer à acheter ledit article.
Même si certains commerçants ne proposent pas de droit de retour lorsqu’il y a erreur dans la publicité, l’acheteur trompé doit, de l’avis de la FRC, pouvoir disposer d’un tel droit. Dans tous les cas, s’il est prouvé que le commerçant a intentionnellement indiqué un prix erroné dans son annonce pour appâter le client, on est en présence d’une pratique déloyale qui peut être dénoncée en justice.
Si le prix erroné est affiché en rayon ou en vitrine, le vendeur est en revanche tenu de facturer ce prix-là. Seule exception où il ne serait pas tenu de le faire: si l’erreur de prix est facilement reconnaissable pour un consommateur lambda.



