18.4.2017

Chaque aliment est proposé sous une grande variété de conditionnements adaptés aux divers besoins des consommateurs. Et subit autant de fluctuations de prix. La preuve par la carotte.

En vrac, bio, en sachet « de la région », râpées natures ou assaisonnées en salade, en conserves, surgelées, en soupe… on trouve la carotte sous de nombreuses formes dans nos supermarchés. Pour le plus grand bonheur des clients dont le mode de consommation de ce basique de notre alimentation varie sensiblement. Mais sommes-nous tous égaux face à la carotte? Il n’est pas certain qu’elle se rende aimable avec le budget de chacun. Zoom sur les habitudes de trois types de consommateur.

La mère de famille:

Soucieuse de nourrir sa famille de mets épargnés d’additifs tout en ménageant son budget alimentation, elle a souvent tendance à opter pour des carottes brutes premier prix. Les sachets de 2 kilos ne la rebutent pas car elle sait devoir produire un volume important de nourriture chaque semaine. Elle pourra parfois se laisser tenter par les carottes déjà râpées ou surgelées prêtes à cuire par gain de temps.

L’étudiant:

Généralement peu enclin à transformer les aliments et disposant d’un équipement de cuisine limité, il est le client-cible de la barquette de salade de carottes prête à consommer.

La personne âgée:

Peu motivée par la cuisine, elle aime les produits vendus en portions individuelles qu’il lui suffit de réchauffer. Elle est ainsi cliente des boîtes de conserves et s’offre parfois des petits plaisirs tels que la soupe de carottes cuisinée en gobelet.

Et notre gagnant est… la mère de famille!

Mais seulement lorsqu’elle râpe ses carottes elle-même. Nous avons récemment effectué un relevé des prix des carottes sous diverses formes. Et le résultat est édifiant: leur prix est jusqu’à 20 fois plus élevé selon qu’on les achète brutes ou simplement râpées sans assaisonnement (depuis 1.25 fr. au kilo en sachet premier prix jusqu’à 25 fr. au kilo râpées non-assaisonnées). Un tour de moulinette à prix d’or pour un maigre gain de temps.

La carotte surgelée sans ses compagnons petits pois est, quant à elle, peu répandue. Nous n’en avons trouvé qu’un unique spécimen vendu au prix de 7.50 fr. le kilo.

La personne âgée arrive en deuxième position: la moyenne du prix des carottes en conserve se situe aux alentours de 5.30 fr. au kilo. Tandis que les soupes de carottes se vendent en moyenne 10 fr. au litre.

L’étudiant arrive bon perdant puisque la moyenne du prix des salades de carottes atteint 11.50 fr. le kilo.

On ne le dira jamais assez: achetez des produits bruts et vérifiez qu’ils sont produits localement. Avec un peu d’huile de coude, vous obtiendrez des plats à prix léger et meilleurs pour votre santé. CQFD.

Pour aller plus loin:

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