21.6.2011, Elisabeth Kim
Chaque année, un milliard de personnes sillonnent la planète. Pour pallier les dégâts environnementaux, l'industrie du voyage cherche des alternatives.
Longtemps, les vacances ont rimé avec insouciance. Grâce à l’avènement des congés payés – du moins dans les pays riches -, les coins les plus reculés du monde sont devenus, en quelques décennies, accessibles à presque tous les porte-monnaie. Et si les voyages requinquent les esprits, il n’en va pas de même pour la Terre. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui chiffre à 940 millions le nombre de touristes ayant bourlingué l’an dernier, 5% des émissions de CO2 sont le fait de cette activité.
Parmi les plus polluants, les transports, en particulier l’avion, qui pèsent pour 40% des rejets de dioxyde de carbone émanant de cette industrie. Une situation qui a fait naître, en 2002, Myclimate, une fondation zurichoise proposant notamment aux 37,4 millions de voyageurs qui décollent ou atterrissent en Suisse de « compenser » leurs trajets en finançant, par une somme ajoutée au prix du billet, des projets de protection climatique. Le bilan de ce volontarisme pécuniaire: un million de francs en 2010. Une responsable d’agence de voyages de noter toutefois que, dans sa pratique, les vacanciers s’acquittent rarement spontanément de cette « taxe ».
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