Article : Voyages

Quand les vacances sentent la poudre

11.9.2013, Nicolas Berlie / Des manifestants sur la place Tahrir. Shutterstock / Hang Dinh, photo d'archive

Instabilité politique, catastrophes naturelles: que faire quand des circonstances imprévues hypothèquent un voyage?



Partir faire du kite-surf sur la Mer rouge pour les vacances d’octobre, tel était le projet d’un groupe d’amis. Sept familles en tout – presqu’un petit vol charter – qui ont réservé leur séjour en janvier déjà au village Club Med d’El Gouna, en Egypte. Départ prévu le 12 octobre.

Mieux vaut partir à point, comme dit la fable. Sauf que parfois, La Fontaine a tort: avec le putsch de juillet, puis l’état d’urgence décrété en août, les vacances à la plage sentent le roussi. D’ailleurs, le 16 août, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) déconseille de se rendre en Egypte.

La Lausannoise Stephanie Golamco contacte le Club Med, qui maintient le voyage. Elle contacte également le DFAE. «On m’a bien précisé qu’il ne s’agissait que de recommandations. Mais aussi que si je partais quand même et me retrouvais coincée en Egypte, le rapatriement pourrait être à mes frais», explique-t-elle.

Du coup, le groupe d’amis cherche un arrangement avec le Club Med. La société propose d’autres destinations en remplacement – trop chères ou pas du goût des voyageurs –, mais n’entre pas en matière sur un remboursement. Du côté de l’ombudsman, on note que le Club Med se montre particulièrement intraitable. Car la concurrence est plus réactive. Le 16 août, TUI, Kuoni et Hotelplan annulent leurs voyages jusqu’au 20 septembre, délai ensuite prolongé au 27 chez Kuoni et Hotelplan. Quant à TUI, il prend les devants. Début septembre, le voyagiste tire un trait sur l’Egypte jusqu’à fin octobre.

Le Club Med finit par réagir. Le 8 septembre, Stephanie Golamco apprend que le site d’El Gouna est fermé jusqu’au… 11 octobre. A un jour près, nos sept familles restent dans l’incertitude.

Une situation inconfortable que connaissent tous les voyageurs qui ont réservé un séjour dans un pays à risque: ne pas partir, ou rentrer prématurément, suppose souvent des frais importants. Dès lors, comment les minimiser ?

Contacter sans tarder son agence de voyage

Si le Club Med se fait tirer l’oreille, les tour-opérateurs annulent ou modifient en général le voyage lorsque le DFAE émet un avertissement. Celui-ci n’est toutefois pas contraignant: si le voyagiste refuse d’entrer en matière et que vous ne voulez pas partir, vous devrez payer les frais prévus dans les conditions d’annulation. Mais lors de grands événements, comme le Printemps arabe ou Fukushima, les agences se montrent souvent plus ouvertes que leurs conditions générales.

Contacter sans tarder son assurance

Même remarque: si les assurances annulation excluent en général les faits de guerre, révolution, etc., les assureurs peuvent se montrer plus souples lors de crises majeures. Dans tous les cas, ne prenez jamais de décision sans en référer au préalable.

Et sur place ?

Sur place, votre agence doit vous porter assistance, c’est-à-dire vous aider à trouver des solutions. Clarifiez dans les plus brefs délais la question du remboursement et des frais de rapatriement avec votre agence ou votre assurance.

S’informer auprès du DFAE

Avant de partir ou sur place, tenez-vous en permanence au courant des derniers développements. Via votre agence, en passant par le site du DFAE (dfae.ch) ou via l’application officielle ItinerisApp (pour iPhone et Android). Gare toutefois aux frais de roaming, celle-ci nécessite la 3G ou le wi-fi pour fonctionner !

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)